Il en existe plusieurs modèles, mais celui d’Osterwalder est le plus connu, et il est terriblement redoutable pour décrire l’activité d’une entreprise, mais ce que j’aime, c’est que sa structure s’adapte très bien à un projet interne car il permet de se poser les bonnes questions.
Après tout, un programme stratégique au sein d’une entreprise ne s’assimile t il pas à de l’intreprenariat ? Et un manager ou un directeur de programme qui doit tenir son budget ne cherche t il pas une sorte de “rentabilité” ?
Prenons chaque case du Business Model Canvas d’Osterwalder et voyons comment il se traduirait sur un projet :
>Proposition de valeur :
La description synthétique du projet, en une phrase.Pas toujours simple, mais justement c’est l’intérêt.
>Activités clés :
Ca peut être une liste de fonctionnalités clés ou des domaines fonctionnels impactés. En tout cas les fondamentaux de la création de valeur.
>Segments clients :
Pour qui le projet est il réalisé ? Collaborateurs ? Clients ? Lesquels ? Si vous pensez lancer une démarche UX, vous décrivez les cibles de vos premières interviews.
>Relations avec les clients :
Comment allez vous communiquer avec vos futurs utilisateurs ? Promotion du projet ou change management, c’est le bon endroit pour y penser.
>Canaux :
Quels sont les canaux impactés par le projet ? C’est un site Web ? Une app ? Les deux ? Ca touche les forces commerciales ? Le centre de relation client ?
>Ressources clés :
Quels sont les acteurs internes nécessaires à la réussite du projet ? Equipes, expertises, applications, …
>Partenariats clés :
Quels sont les acteurs externes nécessaires à la réussite du projet ? Editeurs, agences, intégrateurs, etc…
>Flux de revenus :
Quel est le ROI macro attendu du projet ? Comment se décompose t il en création de valeur ou en économies de coûts ?
>Structure de coûts :
Combien va coûter en macro le projet ? Selon quelle décomposition ? Coûts humains, licences, partenaires, matériel, communication, …
Une fois ce modèle établi, on peut considérer que le projet est prêt à rentrer en cadrage. On sait quoi, pourquoi, avec qui, tous les éléments sont prêts à être affinés pour aboutir à un planning, un budget, une équipe…. et le succès !
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